Cette semaine, par la voix de Mark Zuckerberg, Meta a annoncé des modifications majeures de ses politiques de modération. Il est désormais autorisé sur Instagram, Facebook et Threads de traiter les personnes trans de malades mentaux, et les femmes d’objets.
Plus largement, il est désormais permis sur les plateformes de Meta de prôner une discrimination systématique des femmes et des personnes LGBT dans la société.
Ces régressions graves s’inscrivent dans la continuité des changements effectués par Elon Musk sur la plateforme X. L’élection de Donald Trump s’accompagne d’un alignement successif des réseaux sociaux américains sur son idéologie misogyne et transphobe.
Plus que jamais, ces politiques de modération transphobes appliquées dans les espaces en ligne auront des répercussions internationales. En France et dans l’UE, les réseaux sociaux sont tenus de bannir de tels propos discriminatoires. Pourtant, en restant inactive et en suspendant ses enquêtes contre les plateformes américaines, l’UE préfère leur laisser le champs libre sur la modération.
Alors que les personnes trans aux États-Unis s’apprêtent à affronter un potentiel recul violent de tous leurs droits fondamentaux, il est urgent que nous nous donnions les moyens, partout dans le monde, de ne plus dépendre des plateformes tenues par l’extrême-droite américaine.