Juge pas mon genre
Changement d’état civil libre & gratuit → Signez la pétition

Le gouvernement doit réintégrer la notion de transphobie dans le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle.

Ce jeudi 6 février, le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) est paru dans sa version définitive au Bulletin officiel. Le ministère de l’Éducation nationale a choisi, sans concertation, d’y supprimer la notion de transphobie.

Pourtant, le 30 janvier dernier, le terme « transphobie » était encore bien présent dans le programme voté à l’unanimité par le Conseil supérieur de l’éducation (CSE).


Extrait de Libération.

Formulation présente dans la version du programme adopté par le Conseil supérieur de l'éducation : «Caractériser et savoir reconnaître une situation de violence sexuelle (y compris l’inceste), de violences sexistes, de stigmatisation, de discriminations ou de violence sur le fondement notamment du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre ou de l’état de santé, transphobie ou homophobie.»
Formulation présente dans la version du programme votée par le CSE (“Education sexuelle à l’école : la notion de «transphobie» disparaît du programme officiel”, Libération, article du 6 février 2025)

Extrait de la version définitive du programme publiée au Bulletin officiel.

Le mot "transphobie" a été supprimé de ce même passage : « Caractériser et savoir reconnaître une situation de violence sexuelle (y compris l’inceste), de stigmatisation, de violence ou de discrimination opérée sur le fondement notamment du sexe, de l’orientation
sexuelle, de l’identité de genre ou de l’état de santé (article 225-1 du Code pénal) : homophobie et autres. »
Formulation présente dans la version officielle du programme. (Bulletin officiel n°6 du 6 février 2025)

En France, les discriminations transphobes concernent toutes les personnes trans dès l’enfance. Elles sont à l’origine de plus graves situations de harcèlement et de violences que subissent les enfants trans dans les familles et à l’école.

En choisissant de céder aux injonctions de l’extrême droite, la ministre Élisabeth Borne et le gouvernement choisissent de participer à la normalisation politique des violences sur les enfants, LGBTI et trans en particulier.

Pour permettre aux enfants et aux personnels d’identifier ces violences, pour que les enfants comprennent ce qu’ils subissent et ce dont ils sont témoins, le ministère doit réintégrer la notion de transphobie dans le programme.

Pour lutter contre toutes les discriminations qu’elle engendre, il est essentiel que la transphobie soit explicitement nommée.

Actualités récentes

 
Niléane Dorffer, présidente de l'association Toutes des Femmes.

Niléane Dorffer élue présidente de l’association Toutes des Femmes

L'Assemblée générale de l'association Toutes des Femmes a adopté à l'unanimité les rapports d'activité et financier de l'année 2024. Niléane Dorffer succède à Maud Royer et devient présidente de l'association. Ce renouveau marque un point d'étape pour l'association, l'occasion de faire le bilan de l'année 2024 et de se projet sur les enjeux qui l'attendent.

En excluant les femmes trans, la Court Suprême du Royaume-Uni met en danger toutes les femmes.

Ce mardi 16 avril 2025, la Cour Suprême du Royaume-Uni a donné raison à un groupe militant transphobe et décidé que l’Equality Act de 2010 doit exclure les femmes trans, car il inclut notamment des problématiques liées à la maternité et au fait d'être enceinte. Cette décision met en danger toutes les femmes et tous les droits qu’elles ont acquis depuis le XXème siècle.

20 millions pour les contrôler : les personnes trans rendent l’argent à la justice

Toutes des Femmes a besoin de vos dons

La CJUE confirme que le RGPD s’applique à la mention du genre à l’état civil

Toutes des Femmes bénéficiaire de FURAX III, 3ème édition du marathon de stream caritatif !

L’Assemblée nationale doit rejeter la proposition de loi visant à interdire le port des signes religieux dans les compétitions sportives.